La plupart des effets d'entretien restent inchangés par rapport à la Grande Guerre. Mais les dotations ont par contre évolué, dans le sens d'une grande individualisation.

Pour l'entretien des armes, chaque homme dispose désormais d'une boîte à graisse (1) et d'une brosse d'armes (2). Le très classique nécessaire d'armes modèle 1874 est encore en service, mais il est éventuellement remplacé par un tournevis modèle 1898 ou par un tournevis modèle 1924. Autre nouveauté, le lavoir à ficelle en laiton sert à nettoyer le canon des armes.

Pour l'entretien des effets, chaque homme ne perçoit pour la tenue de campagne, une seule brosse à laver (4), à habits (5) ou double à chaussures (6) selon le cas, à raison d'un assortiment complet pour trois hommes.

En opération, le cirage (7) des chaussures est interdit, les brodequins devant seulement être graissés, en conservant autant que possible leur couleur d'origine fauve. Mais, selon les unités, les brodequins noircis et brillants continueront d'être mis en 1940.

La trousse garnie (8) est en toile cachou (DM du 30 novembre 1912) et referme réglementairement un assortiment ainsi fixé le 20 janvier 1937 : bobine avec alêne, six aiguilles et dé à coudre, quatre écheveaux ou quatre cartes dont trois de fil kaki et un de fil écru, trousse à boutons (9) comportant 6 boutons kaki en os ou porcelaine pour chemise et 2 boutons blancs pour caleçon.

En principe, les lacets de rechange (10) sont placés dans la trousse mais, devant pouvoir être employés à tout moment, ils sont en fait placés dans le sac supérieur modèle 1935, la trousse restant dans le sac inférieur d'allégement. Le sac de petite monture (11) ne fait en principe pas parti du paquetage de campagne.